Laurianne Félicité

10_contes DE SAGESSES

Depuis la nuit des temps les contes servent à transmettre des messages symbolique à notre subconscient. Ils servent à éduquer, transmettre la sagesse aux plus petits comme aux plus grand. Tout le monde aime les histoires alors si en plus se sont des histoires qui portent à réflexion on aurait tord de s’en priver! Dans cet épisode un peu particulier je partage avec vous trois conte de sagesse. Profitez bien!

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Contes de sagesse

Bonjour

je suis Laurianne Félicité, médium et facilitatrice de connexion profonde à soi-même, aux autres et aux mondes spirituels.

À travers les épisodes de ce podcast, je t’invite à un voyage énergétique et spirituel pour te reconnecter à la magie de ton âme et à ta puissance de manifestations.

Je ne vous ai jamais dit que j’étais multi-potentiels ? Je ne le fais pas exprès. Mais c’est comme ça, ma curiosité et ma facilité d’apprentissage font que je vis au moins cinquante vies en une. Parmi mes trèèèèèssss nombreuses explorations, j’ai eu la joie à un moment donné de me former aux contes. Bien évidemment je me suis tout particulièrement intéressée aux contes de sagesse. Même si tous les contes contiennent forcément une certaine sagesse.

Après avoir exploré l’univers des contes pendant quelque temps. Je les ai laissés un peu de côté pour m’intéresser à autre chose. Certains me perçoivent comme inconstante, moi je me vois plutôt comme quelqu’un de passionné ayant soif de découvertes et d’apprentissages.

Toujours est-il qu’après quelques années de mise en jachère de l’univers des contes. Voilà que soudainement, alors que j’étais dans l’écriture de mon épisode sur l’intuition. Mon intuition justement me dit “ça pourrait-être très sympa que je partage de temps en temps un conte de sagesse sur le podcast de La Magie de l’Âme”.

Bhen oui, les contes ce n’est pas que pour les enfants. Les adultes aussi aiment les histoires. Et puis les contes, c’est un moyen très efficace d’imprimer à notre subconscient une sagesse ancestrale allant bien au-delà des mots.

Les contes en thérapie

D’ailleurs, aujourd’hui encore, dans certaines approches thérapeutiques on utilise les contes en psychologie. Les contes envoient des messages à notre inconscient. Le psychologue Jacques Salomé, sur la quatrième de couverture de son ouvrage: « Conte à guérir, contes à grandir » nous dit : «Les contes, nous le savons maintenant, nous aident à guérir. Ils permettent de nommer l’indicible, de dénouer les contradictions, de réparer les blessures de notre histoire présente et passée. Ils nous aident à grandir, à croître et à nous harmoniser. Ils favorisent à l’intérieur de nous la réconciliation entre différents états de notre condition humaine, le psychisme, le corps et l’esprit qui parfois se révèlent antagonistes et contradictoires.
Ils contiennent des mots qui nous enveloppent, nous caressent et nous serrent dans une amicale clarté ; ils nous proposent des associations qui nous illuminent dans une limpide atmosphère et nous déposent, plus apaisés, aux confins de l’imaginaire et du réel.»

Je suis donc très heureuse de renouer avec l’univers des contes. Et de partager avec vous ce premier épisode réservé à la magie des contes. De plus, je dois avouer que cela me fait très plaisir de constater comment toutes mes explorations, pouvant paraître parfois très éclectiques et bigarrées, finissent finalement par prendre sens. C’est bon de voir petit à petit toutes les pièces de mon puzzle trouver tranquillement leur place.

Les contes se racontent depuis la nuit des temps

Toutes les sociétés traditionnelles ont utilisé les contes pour éduquer, transmettre leur sagesse et leur vision du monde à leurs peuples.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les contes ne sont pas faits uniquement pour les enfants. Par exemple, lors des veillées africaines, enfants, adolescents et adultes se rassemblent pour écouter le conteur. Bien que le niveau de compréhension diffère selon l’âge de l’auditoire.

Dans la plupart des villages africains, l’espace du conte est le même. Le public est assis (par terre sur des nattes ou sur des tabourets) en demi-cercle face au conteur de façon à ce qu’il puisse voir et être vu de toute l’assistance.

En Afrique, le conteur est un artiste polyvalent : il doit être à la fois comédien, poète, chanteur et danseur. Le conte africain se situe au carrefour de tous les arts, et c’est cette caractéristique qui fait sa richesse.

Parce que personnellement, je trouve que nos sociétés modernes souffrent d’une perte de repères et de rites fondateurs. J’ai à cœur de réinvestir certains rituels et traditions ancestrales.

Et le conte fait partit de ces traditions que je souhaite participer à faire perdurer.

Pour ce premier partage de conte j’ai chois un conte de sagesse traditionnelle. Un conte à méditer. Et pour finir, un conte du quotidien.

Le regard sur les autres

Conte de sagesse traditionnelle

Un vieil homme était assis à la porte d’une ville.

Un jeune homme s’approcha et lui dit :

— Bonjour ! je ne suis jamais venu ici, comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?

L’homme lui répondit par une question :

— Et comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?

— Égoïstes et méchants, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme.

Le vieil homme répondit :

— Malheureusement pour toi, je crains que tu ne trouves exactement les mêmes gens ici.

Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.

— Bonjour ! je viens d’arriver dans la région, pouvez-vous me dire comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?

Le vieil homme répondit de même :

— Dis-moi mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?

— Ho ! Ils étaient gentils, accueillants et honnêtes, j’y avais de bons amis, j’ai eu beaucoup de mal à la quitter. Répondit le jeune homme.

— Par chance pour toi, tu trouveras les mêmes personnes ici. Répondit le vieil homme.

Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné. Un commerçant sur le pas de sa porte avait entendu les deux conversations. Il s’adressa au vieil homme sur un ton de reproche.

— Comment pouvez-vous donner des réponses aussi radicalement opposées, à la même question posée par ces deux personnes ?

— Voyez-vous, répondit le vieil homme, c’est le regard que nous portons sur le monde et sur les autres qui façonne nos jugements et la façon dont nous le percevons. Ainsi, chacun d’entre nous construit sa propre réalité. Nous seuls avons le pouvoir de changer la nature de cette réalité. Il suffit pour cela d’un peu de sagesse pour changer notre regard.

Robert, H.. Contes de sagesse

La fenêtre de l’hôpital

Conte de sagesse à méditer

Deux hommes hospitalisés partageaient la même chambre. L’un d’eux disposait du lit situé près de la seule fenêtre de la pièce. L’autre patient côté mur, victime d’un grave accident au niveau du bassin, ne pouvait malheureusement pas bouger. Il devait rester allongé jour et nuit sur son lit médicalisé. L’homme était peintre et souffrait beaucoup de ne pouvoir exercer son activité. Il se fit donc apporter son matériel afin de ne pas perdre la main et composer quelques aquarelles.

Avant ce stupide accident, c’était un artiste paysagiste accoutumé à se rendre sur des lieux qu’il choisissait avec soin, afin de bénéficier des ambiances, des lumières, des couleurs, et laisser ainsi libre cours à son imagination créative. Immobilisé et n’ayant pour toute inspiration que le mur de la chambre. Il eut l’idée de demander à son compagnon d’infortune s’il accepterait de lui décrire ce qu’il voyait par la fenêtre.

L’homme près de la fenêtre accepta volontiers et décrivit alors au peintre alité, jour après jour, ce qu’il apercevait au-dehors.

— Aujourd’hui, légère brume qui cache l’horizon, mais le soleil commence à la dissiper. La vue donne sur une rue, mais de l’autre côté il y a un grand jardin public. Ce doit être des espèces d’arbres rares, parce que je distingue des affichettes placées au pied. Sans doute pour indiquer leurs caractéristiques…

— Aujourd’hui, plein soleil! Il y a un plan d’eau dans le jardin, je vois un cygne blanc et également une cane qui traverse, suivie de ses canetons. Un peu plus loin, des enfants font naviguer des voiliers blancs et bleus…Il y a un peu plus de monde que d’habitude près de la rangée de rosiers…

— Aujourd’hui, les allées sont encore légèrement humides des averses de la nuit, un vieux monsieur est assis sur un banc pour lire son journal et face à lui, un jeune couple enlacé est en train de se dévorer de baisers… Au milieu de l’allée, une femme vient d’attirer une multitude de pigeons en leur jetant des grains de maïs…

— Aujourd’hui il pleut, il n’y a personne dans le jardin d’en face, mais je distingue au loin les grands immeubles gris de la ville… Dans la rue, les quelques passants sans parapluies pressent le pas en rentrant les épaules comme pour se donner l’illusion d’être protégés de la pluie…

Ainsi, l’homme de la fenêtre décrivait chaque jour à son voisin de lit ce qui se passait au-dehors. Ce dernier écoutait avec attention les descriptions relatées, se représentait les yeux fermés, les saynètes extérieures et les traduisait en couleurs pastel dans ses aquarelles. Cela lui permettait de mieux accepter son infirmité invalidante et de ne pas céder au découragement, voire à la dépression.

Chaque soir, l’homme de la fenêtre et le personnel hospitalier s’extasiait d’admiration devant la qualité et l’harmonie des nuances des aquarelles de l’artiste. Plusieurs semaines se déroulèrent de cette façon, jusqu’au jour où l’homme de la fenêtre fut enfin guéri et put quitter la chambre d’hôpital, non sans avoir salué chaleureusement son partenaire de misères.

Dès le lendemain, l’aquarelliste demanda qu’on le change de place, afin d’être lui-même proche de la fenêtre pour pouvoir continuer à peindre. Les infirmiers firent le nécessaire et le transférèrent dans le lit de son ex-voisin. Lentement et péniblement, à l’aide de la commande électrique, l’homme redressa légèrement son lit pour arriver à hauteur de la fenêtre, pressé d’admirer de lui-même le paysage extérieur décrit par son ex-compagnon de chambre. Il fut stupéfait de découvrir alors la sagesse et la générosité dont fit preuve son ex voisin de lit. La fenêtre donnait seulement sur mur de briques rouges.

Robert, H.. Contes de sagesse

86400 Euros 

Sagesses du quotidien 

Imaginez que chaque matin, votre banque crédite votre compte de 86400 €.

Cependant, vous devrez respecter deux règles simples.

Règle 1 : Tout ce qui n’aura pas été dépensé dans la journée sera retiré du compte par la banque, chaque soir. Vous ne pourrez ni épargner ni faire un virement. Mais chaque matin au réveil, la banque vous créditera à nouveau 86400 € pour la journée.

Règle 2 : La banque peut interrompre ce crédit de 86400 € sans préavis, à tout moment, elle peut décréter que c’est terminé, et fermer le compte une bonne fois pour toutes, et même vous exclure définitivement de la banque sans avoir à se justifier.

Si vous étiez placé dans cette situation, que feriez-vous ? À mon avis, certains dépenseraient chaque euro d’abord pour se faire plaisir et offrir des cadeaux à leurs proches et aux gens qu’ils aiment. D’autres feraient en sorte d’utiliser chaque euro pour soulager la misère rencontrée autour d’eux. D’autres encore chercheraient à rendre utile cet apport d’argent tombé du ciel. D’autres…Etc…Etc…

Cette banque prodigieuse, nous la connaissons tous, c’est la banque du temps ! Chaque matin, au réveil, vous êtes crédités de 86400 secondes de vie pour la journée. Mais le soir, lorsque vous vous endormirez, il n’y aura ni économies ni report. Ce qui n’aura pas été vécu dans la journée sera définitivement perdu, le temps imparti sera passé. Cependant, chaque matin, cette féerie recommence et votre crédit de 86400 secondes est renouvelé. Nous sommes tous assujettis à cette règle incontournable. Souvenez-vous que la banque peut fermer notre compte à n’importe quel moment, sans aucun préavis. À chaque instant, ce crédit peut s’arrêter. Il est même prévu qu’un jour votre compte sera clos définitivement.

Alors… Avec un tant soit peu de sagesse, que ferez-vous demain matin de ces 86400 secondes ?

Ceci était un épisode de la magie de l’âme.

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À bientôt.

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