Laurianne Félicité

21_Éclairez votre cheminement intérieur avec Agathe Génois

Permettez moi de vous présenter Agathe. Agathe à participé à certaines de mes formations dont l’une qui vient juste de se terminer et je suis curieuse de savoir ce que cette formation a apporté dans la vie d’Agathe.

Agathe est Québécoise, elle vit dans les cantons de l’Est et elle a toujours pressenti qu’il y avait une autre vie derrière la vie de tous les jours. Elle sentait qu’il y avait une vie plus consciente, plus riche, mais autant son éducation que la religion catholique qui lui a été imposée à l’époque ne lui donnaient pas accès aux questions qu’elle se posait. Il semblerait qu’Agathe ait trouvé beaucoup de ses réponses en suivant les formations que je propose.

Au cours de cet épisode Agathe va partager avec vous un outil simple et puissant de poser un regard plus éclairant sur votre cheminement intérieur.

Retrouvez toutes les informations sur les services qu’Agathe vous propose sur sa page www.perceptions-intuitives.com

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Éclairez votre cheminement intérieur avec Agathe Génois

Éclairez votre cheminement intérieur avec Agathe Génois

Bonjour,

je suis Laurianne Félicité, médium et facilitatrice de connexion profonde à soi-même, aux autres et aux mondes spirituels.

À travers les épisodes de ce podcast, je t’invite à un voyage énergétique et spirituel pour te reconnecter à la magie de ton âme et à ta puissance de manifestations.

ÉCLAIREZ VOTRE CHEMINEMENT Intérieur avec Agathe génois

Laurianne : Bonjour à tous! L’épisode d’aujourd’hui est un peu différent de d’habitude car aujourd’hui, j’ai l’honneur et la grande joie d’accueillir dans cet épisode de La Magie de l’Âme, Agathe Génois.

[0:00:14.4] Permettez-moi de vous présenter Agathe. Agathe a participé à certaines de mes formations dont l’une qui vient juste de se terminer et je suis curieuse de savoir ce que cette formation a pu apporter dans la vie d’Agathe.

[0:00:25.7] Alors Agathe est Québécoise, elle vit dans les Cantons de l’est. Elle a toujours pressenti qu’il y avait une autre vie derrière la vie de tous les jours. Elle sentait qu’il y avait une vie plus consciente, plus riche, mais autant son éducation que la religion catholique qui lui a été imposée à l’époque ne lui donnaient pas accès aux questions qu’elle se posait.

[0:00:49.2] Et alors, au cours de cet épisode, Agathe va partager avec vous un outil simple et puissant de poser un regard plus éclairant sur votre cheminement intérieur.

[0:01:02.1] Bonjour Agathe! Je suis vraiment ravie de t’accueillir.

Agathe : Bonjour Laurianne!

Laurianne : Tu vas bien?

Agathe : Oui! Oui, je vais très bien. Merci.

Laurianne : Je te remercie d’avoir accepté cette invitation. Et ce que j’aimerais, si tu es d’accord, Agathe, c’est que tu nous parles un petit peu de ton parcours de vie.

[0:01:23.4] Agathe : Oui. Ah, le parcours de vie, il est long, quand même, parce que je ne suis pas toute jeune! C’est important de le dire, je pense, parce que du coup on peut repérer à quelle époque j’ai vécu tout mon processus. J’ai 70 ans. Donc, dans les années 50-60, dans mon enfance, parce que ça remonte jusque-là, j’ai toujours senti qu’il y avait, oui, comme… Je n’avais pas ces mots-là en tête à l’époque, mais je sentais qu’il y avait autre chose, un autre niveau de conscience, quelque chose de sacré quelque part. Comment l’atteindre, je ne savais pas, mais je savais que c’était là.

[0:02:05.7] Et en grandissant, bon, évidemment, à l’âge de l’adolescence, bien sûr j’étais dans un milieu de… où j’ai grandi dans la religion catholique avec une éducation de l’époque où on ne parlait pas de perceptions subtiles ou… En fait, j’aurais voulu avoir un accompagnement dans ma spiritualité autre que la religion, autre qu’une religion quelle qu’elle soit. Et ça, je ne le trouvais pas. J’avais seulement des ressentis.

[0:02:44.1] Tu vois, je… je… je pense que j’avais une spiritualité naturelle qui aurait pu se développer si j’avais été guidée. Et je crois que j’ai toujours eu la nostalgie de ça.

[0:02:57.2] Alors si je continue à parler de mon parcours de façon plus concrète, j’ai cherché beaucoup. J’ai fait des formations, j’ai lu des livres ici et là. Des formations, par exemple, en ésotérisme il y a très, très, très, très longtemps avec une dame assez âgée qui était très proche de la spiritualité polynésienne, mais qui nous initiait…

[0:03:24.8] [On parle en même temps]

[0:03:26.4] Agathe : Oui, qui nous initiait théoriquement, en fait, ce qu’on appelait à l’époque l’occultisme, l’ésotérisme, et ça comprenait plusieurs volets, évidemment. Mais, bon, ça ne m’avait pas donné envie de poursuivre nécessairement là-dedans.

[0:03:40.3] Plus tard, j’ai été très, très attirée par la spiritualité amérindienne, d’ailleurs je le suis toujours! Mais même si j’ai pris un atelier en chamanisme, par exemple, avec Michael Harner qui a publié La Voie du chamane et qui est un anthropologue qui a fréquenté plusieurs cultures autochtones dont… En fait, il les a vécues et il a fait des rituels, et tout ça. Il a apporté en Occident plusieurs approches. Il a créé la sienne et il a donné des ateliers.

[0:04:14.6] Donc ça, ça m’a beaucoup parlé, mais… je dois dire qu’à chaque fois que je suivais une formation, il y avait toujours un petit côté de moi qui était insatisfait. Soit parce que ce n’était pas vraiment ce que je cherchais, soit parce que la formatrice — je pense à un autre stage que j’ai pris – était plutôt inaccessible et ça, pour moi, c’est important. Quand je prends une formation, j’ai besoin de sentir que la personne est toute là, ouverte, accueillante, qu’il n’y a pas juste un savoir qui est transmis, mais qu’il y a vraiment un accueil et une écoute de ce qu’on vit. Ce que j’ai trouvé avec toi, mais on en reparlera aussi plus tard.

[0:04:57.3] Donc, à travers ma vie, j’avais des signes, comme on dit, des… bon, bien sûr, des synchronicités. Ça, tout le monde en a, je pense. Des… Il y a eu des phénomènes aussi, extrasensoriels, qui m’ont un peu troublée parce que… Par exemple, entendre la voix d’une personne décédée en pleine nuit, en campagne, dans une maison où on est un peu isolé, euh… c’est pas trop, trop rassurant! J’avais d’abord senti…

[0:05:27.4] [On parle en même temps.]

[0:05:26.9] Agathe : J’avais d’abord senti… J’ai envie de raconter un petit peu l’anecdote?

Laurianne : Oui, oui. Je suis curieuse. Bien sûr!

[0:05:33.5] Agathe : Bon, alors, j’étais toute seule dans cette maison-là. J’avais eu besoin d’un temps de solitude en campagne. Et… et au début de la soirée, je sentais une présence, très, très, très, très, vraiment très là, très présente dans cette maison-là. Et il y avait deux étages : je la sentais en haut, alors que moi, j’occupais le bas, mais je devais aller dormir en haut. Alors j’ai attendu d’être très, très, très, très, très, très proche du sommeil avant de monter. Quand je suis montée, j’ai commencé à m’endormir, mais tout à coup, il y a quelque chose qui m’a réveillée : j’entendais un son régulier. Et je me disais : bien voyons! Alors que c’était le grand silence, qu’est-ce que ça peut être, ce son régulier là? Euh, j’ai essayé d’imaginer, bon, c’est pas une souris, c’est pas un écureuil qui marche sur le toit, c’est pas une branche qui frappe à la fenêtre. Et là, ce son-là devenait plus clair et au bout du compte, quand j’ai réalisé que c’était comme quand un homme va s’endormir, ou une femme, on entend parfois au bout d’une respiration un son comme : mhm…

[0:06:37.6] Laurianne : Un peu comme un ronflement, quoi, un peu…

[0:06:40.3] Agathe : Oui. Eh ben, quand j’ai réalisé que c’était ça, j’ai… j’ai bondi hors de mon lit, j’ai couru en bas, puis j’ai engueulé – laisse-moi te dire – j’ai engueulé l’esprit à qui j’avais demandé de surtout pas se manifester parce que j’étais très peureuse! Alors j’étais fâchée après lui, en fait.

[0:06:58.6] Pour terminer l’histoire, j’avais peu de moyens de me réconforter, mais il y avait un piano. Alors je me suis mise au piano, puis j’ai joué… J’ai improvisé, j’ai joué des pièces et au bout d’à peu près – je sais pas – cinq minutes peut-être, tout à coup, très subitement, j’ai senti une très, très forte présence dans mon dos, mais un bain d’amour incroyable! Très concret. Très étonnant. Et qui s’est aussi arrêté subitement au bout d’une minute peut-être. Alors là, j’ai reçu comme intuition que c’était peut-être ce personne-là de l’Invisible qui venait se faire pardonner ou c’est un réconfort que j’ai reçu d’ailleurs. Je ne sais pas.

[0:07:46.1] Bref, tu vois, au long de cette longue vie, cette longue exploration, j’ai eu des… des moments comme ça… dont je ne savais pas trop que faire, que je ne savais pas trop comment intégrer à ma recherche de spiritualité, mais qui arrivaient de temps en temps.

[0:08:04.6] Euh… Dans un stage, justement de chamanisme avec Michael Harner, j’étais allée jusqu’à Toronto pour faire cette fin de semaine avec lui, une introduction au chamanisme. J’ai eu là aussi une expérience, qui ne sera pas longue à raconter.

[0:08:24.2] [On parle en même temps]

[0:08:28.6] Agathe : Oui, merci. On avait fait une visualisation de… au début de… de… du stage où je n’avais absolument rien vu. Alors là, je me disais : ah, merde, j’espère que je suis pas venue jusqu’ici pour… pour rien voir! Qu’est-ce qui se passe? Et plus tard on a fait un autre exercice, très physique celui-là, bien, je veux dire, on marchait en rond au son du tambour que manipulait Michael Harner et tout à coup, je me suis sentie comme si j’étais dans la peau d’un ours. Je sentais mes ongles… mes griffes, en fait, plutôt… mes griffes d’ours sur le plancher! Et c’était très surprenant. C’est pas mon mental qui imaginait ça. C’est venu… d’ailleurs.

[0:09:13.8] Laurianne : Tu le… tu le sentais dans ton corps comme si t’étais l’ours, en fait.

[0:09:17.9] Agathe : Oui! Oui. Vraiment. Et c’était comme un beau cadeau, t’sais, j’ai… j’ai vraiment adoré cette expérience-là qui m’a confortée, puis qui m’a aidée à poursuivre la fin de semaine.

[0:09:29.3] Alors… Bien, c’est ça, au cours de ma vie, j’ai eu des expériences de cet ordre-là qui confirmaient que j’avais une sensibilité différente, on va dire, quoi que maintenant, il y a de plus en plus de gens qui ont des manifestations de perceptions intuitives, subtiles, appelons ça… Il y a toutes sortes de… de noms possibles. Mais je continuais de chercher. À toutes ces époques.

[0:10:01.7] Et… et j’ai envie de parler maintenant de… de comment ç’a été difficile de pas trouver écho, résonance vraiment avec cette partie de moi qui restait comme pas totalement éveillée, comme suspendue, comme ignorée. Et moi, ça m’a… ça m’a fait grandir alors avec toute une partie de moi qui ne recevait pas d’approbation au long de… au long de mon enfance, mon adolescence. J’avais pas de validation non plus concrète, courante dans ma vie adulte.

[0:10:37.9] Laurianne : Tu veux dire…

Agathe : Oui?

[0:10:40.7] Laurianne : Tu veux dire que tu ne recevais pas de validation de tes ressentis, c’est ça? C’est…

Agathe : Oui. Oui, c’est ça.

[0:10:46.0] Laurianne : Tu ressentais des choses, mais finalement, il n’y avait personne en face pour quelque part t’expliquer ou t’aider à comprendre ce que tu vivais? C’est ça que… que… oui?

[0:10:54.4] Agathe : Oui, c’est ça. Donc, j’avais pas d’écho ou de résonance avec ma recherche spirituelle parce que moi, je considère tout ça comme étant une quête spirituelle, tu vois… Et… et je ne me suis pas construite, donc, sur une base de confiance en soi à cause de ça. Puis j’ai développé des réflexes de ne pas apparaître, de diminuer un peu ma sensibilité, de me faire discrète, jusqu’à me diminuer, finalement. Bon. Et quand on grandit comme ça avec un volet de soi qu’on ne peut pas explorer vraiment et comprendre, et exprimer, bien, on grandit avec une culpabilité d’être différente. On a honte de se fonder sur des ressentis, des intuitions, des moments inexplicables. On a honte de croire en des aspects rejetés par la société où on vit. On se sent inapte, incomplète. Je me sentais même coupable d’aimer beaucoup la solitude et le silence! Mais j’ai trouvé un avantage à tout ça, figure-toi! On n’a pas un gros ego!

Laurianne : Oui. Quand même!

Agathe : Et… je pourrais parler maintenant de ce qui m’a amenée à prendre tes formations. Parce que…

[0:12:18.2] Laurianne : Oui. Juste… juste… juste avant, si tu permets, en fait, je me permets juste d’intervenir parce que ce que tu viens de dire, c’est très important. Il y a beaucoup de nos auditeurs, il y a beaucoup de personnes qui écoutent ce podcast qui ont une sensibilité, mais qui ne savent pas forcément la comprendre, mettre des mots dessus et qui pourraient avoir tendance, malheureusement, à un peu couper. Tu l’as un peu exprimé aussi c’est-à-dire comme si on allait couper nos ressentis, nos perceptions pour essayer de se fondre, finalement, dans la masse, dans la société qui nous est proposée aujourd’hui qui est une société quand même malgré tout relationnelle, scientifique. Et donc, on… on… on ferme vraiment cette porte, mais ça crée une souffrance, en fait. Et je trouve que tu l’exprimes bien, hein, mais voilà, je voulais juste, voilà, que… parce qu’il y a beaucoup de gens qui nous écoutent qui ont cette sensibilité-là. S’ils nous écoutent, d’abord, c’est qu’ils ont cette sensibilité-là! [Rire] Donc voilà, je voulais juste mettre ça un petit peu en… en… le surligner un petit peu.

[0:13:16.0] Oui, effectivement, je serais… je suis curieuse de savoir maintenant ce qui a fait que… ben oui, qu’est-ce qui t’a amenée à moi, finalement, à mes formations? Je suis curieuse de voir comment c’est venu.

[0:13:26.3] Agathe : Oui. Je dois dire d’abord que la porte d’entrée, ç’a été ton atelier d’Écriture inspirée. J’étais… Bien, moi-même, d’abord, je suis écrivaine. J’ai écrit beaucoup de poésie, j’ai écrit cinq romans jeunesse. Et quand j’écrivais, j’avais… pas souvent un vrai plaisir d’écriture et je sentais toujours comme… qu’il aurait… pu y avoir un autre… plus, tout comme je le sentais dans ma vie en général. Dans l’écriture aussi. Et je pense que peut-être un jour, par hasard, j’ai peut-être tapé dans Google « channelling » ou « écriture inspirée », parce que le channelling m’a toujours attirée aussi.

[0:14:10.5] Et je suis arrivée à toi, je suis arrivée à ton site. Je suis arrivée à la description de ton atelier d’Écriture inspirée et… et tout de suite, ça m’a vraiment mis en confiance, et parlé vraiment. Je ne sais pas, dans… Il y a toujours l’allure d’un site qui est importante. On se sent en confiance si le site, bien sûr, est complet, bien fait et tout ça, mais c’était plus que ça. Alors je me suis inscrite parce que c’était une formation sur, si je me rappelle bien, deux sessions de… deux séances à peu près, six heures, je pense?

[0:14:42.2] Laurianne : Oui, c’est ça. C’est… En séances individuelles, c’était deux sessions de… Oui, c’est ça, c’est deux sessions de six heures, exactement. Oui, c’est ça. Deux jours, en fait, avec une semaine d’intervalle entre les deux jours.

[0:14:56.9] Agathe : Oui, tout à fait. Alors ça m’a fait vraiment… aborder quelque chose, pour moi, de… de très nouveau c’est-à-dire que tu nous fais, par exemple… tu nous aides à apprendre comment augmenter notre taux vibratoire pour entrer en communication avec cette voix qui peut nous parler. Et j’ai été très convaincue dès le premier exercice parce que j’ai vraiment senti… Ben, j’écrivais, j’ai senti en écrivant dans l’exercice, il y avait effectivement une source qui parlait, qui n’était pas mon mental, qui était peut-être mon âme ou une conscience supérieure, un guide invisible… Il y a tellement de… de noms pour définir… ce sur quoi je n’arrive pas toujours à mettre le bon mot parce que pour que ça corresponde à notre ressenti profond, c’est pas toujours évident. Mais il y avait clairement là une expérience concrète, convaincante et j’ai beaucoup apprécié. Ça… Oui? Tu allais dire?

[0:16:11.4] Laurianne : Oui, j’aimerais te… te… Oui, j’ai… j’aimerais te demander : comment tu percevais cette présence, en fait? Tu parles de perceptions, tu sentais qu’il y avait quelqu’un, mais… enfin, quelque chose, en tout cas une énergie plus grande. Comment tu le sentais? Est-ce que t’entendais? Ça te parlait dans ta tête? Est-ce que… Voilà, je pense que nos auditeurs vont… vont être curieux de… de voir un petit peu comment toi, tu… tu as vécu ça.

[0:16:34.8] Agathe : Oui, effectivement, ça parlait dans ma tête. Ben, ça… En fait, j’écrivais, alors ça… Je ne dis pas que j’étais en transe médiumnique et que mon crayon écrivait tout seul. C’était pas de l’écriture automatique. Mais dès que je commençais à écrire, il y avait une fluidité qui s’installait, une évidence. C’était du ressenti et comme une voix intérieure… euh… Je ne suis pas ce qu’on peut appeler clairvoyante, dans le sens où moi, je n’ai pas d’image sur mon écran intérieur.

Laurianne : D’accord.

Agathe : C’est dans le ressenti. C’est vraiment là que ça se passe alors.

[0:17:15.6] [On parle en même temps]

Laurianne : T’entends des mots? Excuse-moi. T’entends des mots des fois dans ta tête?

Agathe : Oui, oui!

[0:17:22.8] Laurianne : Oui? Oui, voilà. Donc, c’est… c’est aussi clairaudiente. Ça veut dire que t’es clairsentiente et clairaudiente, hein, principalement, c’est ça?

Agathe : D’accord. Je dirais… je dirais clairécrivante parce que… j’entends les mots en écrivant…

Laurianne : [Rire] J’adore.

Agathe : … en écrivant.

[0:17:39.3] [On parle en même temps]

[0:17:47.1] Agathe : Je peux aussi… Si, par exemple, je fais une lecture, une canalisation, on va dire, pour quelqu’un, ça va parler à travers moi. Mais encore là, c’est pas une transe médiumnique et c’est vrai que là, je ne suis pas en train d’écrire.

Laurianne : Oui, c’est un peu de la… de la clairconnaissance c’est-à-dire que tu… tu sais intuitivement, finalement, ce que tu dois écrire, quoi, c’est quelque chose comme ça, oui?

Agathe : Oui, c’est exactement ça. Exactement. [Silence] D’ailleurs, c’est pas évident de trouver les mots et…

Laurianne : Ouais.

[0:18:23.2] Agathe : On essaie de parler de l’Intangible, pour certains, l’Impossible. Alors… Et… et c’est pas tous les mots qui nous conviennent. Comme, moi, il y a des mots qui ne me conviennent pas et je suis encore en train d’arriver à exprimer… à trouver le bon vocabulaire pour dire ce que je fais ou ce que je vais faire, ou ce qui m’attire. Bref, on va reparler sûrement, plus loin.

[0:18:47.5] Si je reviens à tes formations, si tu permets, l’écriture inspirée, ç’a été une très bonne porte d’entrée pour moi à ta deuxième formation, celle que j’ai prise, à ce moment-là qui était disponible et qui s’appelle Intuitif Process. Et l’in… Et l’élément déclencheur, ç’a été que j’étais allée voir une médium qui me dit en pleine séance : « Ah! Mais toi, t’as toute une équipe autour, dans l’Invisible, qui est là pour t’aider. Écoute, vraiment, tu as toute une gang! » comme on dit au… au Québec, et ça m’avait… ça m’avait surprise, mais deux jours plus tard je me suis inscrite à ton Intuitif Process parce que là, je me disais : bon, bien là, il faut que je fasse quelque chose avec ça, là! Il est temps, là. On va aller voir, on va explorer.

[0:19:42.1] Et dans cette formation, tu explorais plusieurs aspects du développement des perceptions sensibles, bon, je vais les résumer, je vais les nommer simplement. Bon, il y avait plusieurs approches que tu nous faisais découvrir, plusieurs outils : la clairvoyance, la clairaudience, la vision à distance, le contact avec les défunts, les soins énergétiques, la canalisation, la lecture psychique… Enfin, c’était beaucoup de choses, mais c’était, quelque part, très bon pour une personne comme moi qui veux plonger là-dedans, ressentir où sont ses forces… Parce qu’il y a vraiment différentes approches, c’est vrai, et… et moi, ben, j’ai découvert que c’était beaucoup une forme que je vais explorer plutôt qu’une autre c’est-à-dire continuer en écriture inspirée, mais je suis très attirée aussi par développer davantage mes aptitudes à utiliser le tarot, le tarot psychologique intuitif. Et ça, je crois que je vais me tourner vers ça de plus en plus. Et voilà! Pour résumer un peu comment je suis venue à toi pour répondre à ta question. C’est par ces deux formations-là.

[0:21:04.7] Int. : D’accord. Et j’aimerais savoir, au-delà du contenu même de la formation, qu’est-ce que dans ta vie personnelle ça… ça t’a apporté? Avec quoi tu… Parce qu’en fait, cette formation, juste pour… pour que les gens soient au courant, elle s’est terminée il y a trois semaines? Hein, c’est ça?

[0:21:21.7] Ça fait trois semaines qu’elle s’est terminée, la formation. [On parle en même temps] … la deuxième formation que tu as suivie. Et… et c’est vrai que c’est quand même un long processus, hein, c’est plusieurs semaines qu’on a passé ensemble, beaucoup d’entraînements entre vous. Donc, il y a aussi le fait de… non seulement toi, t’as… t’as pu donner, t’as pu accompagner des… des personnes dans le cadre des entraînements, mais t’as aussi été accompagnée puisque c’est le principe aussi des formations que je propose. C’est qu’il y a cette… cette… j’ai envie de dire cette mise en pratique, cette mise en œuvre concrète. Et donc, du coup il y a forcément un travail qui se fait, à travers ce qui a pu être dit par tes collègues, etc. Qu’est-ce que tu dirais que ça t’a apporté dans ta vie? Et qu’est-ce qui a changé en toi? Avec quoi tu repars, là, finalement aujourd’hui?

[0:22:02.4] Agathe : Bien, je dois dire qu’une des premières impressions marquantes après la première séance, ç’a été en moi, après notre… notre groupe sur Zoom, de sentir une immense Joie, comme un soulagement, une libération. Et ce que ça disait en moi, c’était : ah! Mais ça, c’est exactement ce que j’aurais voulu avoir comme accompagnement quand j’étais même assez jeune, là, tu vois, à l’adolescence, disons.

[0:22:33.3] Et ce que ça m’a apporté, bien, d’abord il y a… il y a tous les aspects, évidement, de… de ce qu’on explore, de ce qu’on découvre, de ce qu’on apprend. Il y a le plaisir d’être avec un groupe : nous étions une quinzaine sur Zoom à chaque semaine, avec des gens de différentes provenances, différents pays même, parfois qui sont thérapeutes ou énergéticiens, énergéticiennes, toutes sortes d’expériences, et d’autres qui, comme moi, commencent à explorer… Bref.

[0:23:04.0] Mais l’impact, je dirais, le plus grand que ç’a eu sur ma vie, je le mesure encore aujourd’hui, c’est… une prise de conscience de la conscience élargie, du sacré, une prise de contact qui est une redéfinition de ce qu’est ma spiritualité, où ça se situe, quelle est ma voie, comment la réaliser… Il y a, au niveau spirituel, cette grande connexion qui s’est faite.

[0:23:34.2] Il y a aussi au niveau psychologique, plus personnel, où j’ai gagné plus de confiance en moi, du fait d’assumer ma différence au regard d’autrui, ce qui n’est pas facile! Euh… Mais en terminant la formation, ce qui me venait, c’est : j’ai l’impression de rentrer à la maison. C’était aussi… aussi bon que ça, tu sais, l’impression d’être en phase avec mon identité profonde, de me réconcilier avec cette partie de moi qui était toujours un peu… mise de côté, quoi. [Silence] Alors c’est un grand soulagement. Bien sûr, c’est pas terminé! Le processus n’est pas terminé parce que là, ensuite, il faut définir… Quand je dis que j’ai découvert ma voie, puis comment la réaliser, ben, j’ai du chemin à faire encore! Mais la porte est ouverte et au niveau de ma spiritualité, bien, je me sens beaucoup plus en contact avec tout ce qui me parlait… en moi. Tout ce qui parlait en moi qui voulait… [Silence]

[0:24:46.0] Laurianne : Qui voulait s’exprimer, finalement. C’est comme si tu laissais enfin cette partie de toi s’exprimer librement, quoi.

Agathe : Oui, c’est ça.

Laurianne : Et… et… D’ailleurs, la dernière fois qu’on a parlé, justement, pour… pour, voilà, fixer un petit peu le… les… les modalités de… de ce podcast, enfin, de cet épisode, je me rappelle tu… tu… tu m’as dit quelque chose que j’ai trouvé très… très chouette. Tu m’as dit : « Bon, je me sens prête maintenant à faire mon coming-out! » Est-ce que tu l’as fait? Et comment ça va se faire? [Rire]

[0:25:22.0] Agathe : Bien, avant de faire mon coming-out, écoute, il a fallu que je fasse toute un cheminement, comme je le mentionnais tout à l’heure, au niveau des mots parce que moi, je me sens… je ne me sens pas confortable avec le vocabulaire qui parle des anges ou… euh… J’en suis pas… Même si je sais que c’est possible et que ça peut m’arriver, je ne suis pas tout à fait confortable à utiliser les mots : que ce sont des êtres de l’Invisible qui parlent en moi. Et j’ai trouvé cette semaine quelque chose qui fait que je vais être plus capable d’assumer tout ça parce que les mots… correspondent plus à ce que je… à comment je vois ça, comment je perçois ça.

[0:26:08.1] Et en fait, c’est que je l’ai fait… en exercice de canalisation où j’ai posé la question : « Coudonc, c’est qui, qui me parle? Comment… D’où ça vient? » Tu sais? Puis ce que j’ai eu comme réponse, ça disait : « Je suis la porte, je suis la nature, je suis la forêt où tu te promènes, je suis cette fenêtre, je suis… » Et ça m’a amenée à prendre conscience de cet espace de conscience qui est partout, en tout, alors que je n’ai jamais compris ce concept-là avant. Cet espace de conscience qui est simplement une immense conscience où on baigne, où l’humanité baigne, où la nature baigne, où le… tous les règnes, végétal, animal, baignent. C’est… c’est une… En fait, je n’ai pas encore tous les mots pour en parler, comme tu vois, mais en gros, c’est ça. Et avec ça, je suis confortable. Avec ça… euh… comme tu dis, le coming-out de dire que moi, je fais de l’écriture inspirée, par exemple, va être plus facile parce que… il a trouvé… son… est-ce qu’on va dire explication? En tout cas, son vocabulaire qui me parle plus.

Mais je sais que je peux aussi avoir des Êtres dans l’Invisible qui parlent, qui m’aident, qui me supportent, qui… qui… que je peux canaliser pour moi-même, parfois, tu sais. Mais ça, je ne peux pas le dire à tout le monde. Je ne suis pas confortable encore de le dire à tout le monde. Donc…

[0:27:54.5] [On parle en même temps.]

[0:27:56.4] Laurianne : Là, tu viens quand même de le dire, hein! [Rire] Sur le podcast. Écoutera qui voudra!

Agathe : Eh oui!

[0:28:03.3] Laurianne : Mais j’aime bien ce… cette façon que tu as présenté les choses parce que c’est un peu aussi comme ça que je le vois c’est-à-dire comme une sorte de conscien… Alors moi, c’est les mots que je mets, hein, mais un peu comme une sorte de conscience collective, une sorte de conscience universelle qui est le Tout, hein… Les Asiatiques, les philosophies asiatiques nous en parlent beaucoup. Cette Unité à laquelle on appartient tous et qui est ce qu’on est. Certains vont l’appeler Dieu, certains vont l’appeler autrement. Et en fait, moi, il y a un mot que j’aime bien, tout simplement, c’est la Vie!

[0:28:33.1] Agathe : Oui. Tout à fait. J’en suis arrivée au même constat, pour moi, cette semaine. Exactement. Et tu sais, parfois je lisais des livres où de… où on parlait de cette Unité-là, ce concept-là, puis j’arrivais pas à le saisir. Je comprenais pas. Maintenant, je comprends. Je comprends. C’est intégré. Alors…

[0:28:54.3] Laurianne : Oui, tu le comprends non plus avec ta tête, mais par ton expérience, en fait, par ton vécu, ta compréhension profonde, quoi.

[0:29:00.0] Agathe : Exact. Oui. Tout à fait.

[0:29:03.7] Laurianne : Super!

[0:29:05.3] Agathe : Alors c’est tout ça que tes formations m’ont apporté.

[Silence]

[0:29:09.2] Laurianne : Wow! Ça me donne des frissons! J’aimerais te poser… À moins que tu… tu veuilles développer… Non, ça va?

Agathe : Oui, ça va.

Laurianne : Si t’as autre chose à ajouter, je t’en prie, hein, vas-y.

[0:29:23.0] Agathe : Oui, j’aurai autre chose un petit peu plus tard.

[0:29:25.3] Laurianne : D’accord. OK. Alors je voudrais avoir, moi, qu’est… qu’est-ce que tu comptes faire concrètement, en fait, parce que là, t’as fini la formation, on sent qu’il y a eu un cheminement, une réflexion sur… Parce que moi, j’ai… ce que j’aime beaucoup aussi avec toi, Agathe, c’est que comme tu nous l’as dit, t’as 70 ans, mais on sent pas du tout cette idée que, bon, ben, 70 ans, bon, ça y est, c’est fini, entre guillemets, ma carrière professionnelle, entre guillemets, même si j’ai bien compris que tu n’allais pas forcément créer une entreprise ou autre, mais en tout cas, t’envisages quand même de faire quelque chose de tout ça. Est-ce que tu peux nous dire un petit peu, justement, comment, après cette formation, tu envisages de mettre dans la matière quelque part tous les enseignements, toutes les compréhensions que t’as pu avoir?

[0:30:06.4] Agathe : Bien, d’abord, tu vois, je commence à pratiquer avec des personnes de mon entourage à offrir des séances gratuites puisque ce sont des pratiques où je… je reçois un message qui peut les aider. Les personnes arrivent avec une problématique. Je leur demande qu’est-ce qu’ils veulent qu’on explore ensemble et tout simplement, je me ramène à des… un taux vibratoire plus élevé. Je suis à l’écoute et… et voilà, c’est comme quelqu’un qui fait un tirage de tarot psychologique intuitif – là, je le fais sans les cartes pour le moment – mais je… j’ai une… cette voix-là qui parle et qui… et qui ouvre des pistes, et je peux même parler avec la personne, on peut échanger. Je suis… Comme je le disais, je ne suis pas dans une transe médiumnique. Je peux lui demander plus de détails et avoir un… avoir des perceptions plus précises pour l’aider, mais… Ce que j’aime surtout de ça, c’est de pouvoir aider. Euh… C’est… c’est… Ça répond à un grand besoin en moi, de faire servir ces… particularités dans ma sensibilité. Et non, ça ne sera pas une nouvelle profession parce que je suis pas mal à la retraite. Je vais offrir quand même mes services discrètement, peut-être sur un petit site internet que j’ai commencé à développer. Et peut-être qu’au bout du compte, en fait je ne le sais pas, mais au bout du compte ça va peut-être aboutir simplement à de l’écriture… une autre forme d’écriture. [Silence] Publiable ou pas, ou en blogue, ou en… balado, pour le moment je ne le sais pas. Mais c’est sûr qu’il y a un passage à du concret. [Silence] Ça ne peut pas rester…

[0:32:10.7] Laurianne : C’est ça, oui.

Agathe : Ça ne peut pas se refermer comme ça.

[0:32:15.8] Laurianne : Tu sens que t’as envie d’en faire quelque chose vraiment dans la matière et au service des autres, en fait, si je comprends bien.

[0:32:21.7] Agathe : Oui. Oui. C’est ça.

[Silence]

[0:32:27.1] Laurianne : Tu disais… tes… [Silence] [distorsion au niveau du son] peu différente, j’ai envie de te poser une question : est-ce que toi, t’es convaincue de quelque chose que les autres pourraient considérer comme une folie?

[0:32:46.3] Agathe : [Rire] [Silence] Bien, quels autres? Ça dépend des autres! Les autres…

[0:32:54.8] Laurianne : On va dire… on va dire… les… [Rire] On va dire les… les gens qui sont… Comment on… J’aime bien ce terme, on va… on va… on va [utiliser – coupure du son] le terme d’Harry Potter qui parle de Moldus, tu sais, pour faire la différence entre les gens, on va dire, qui ont une certaine ouverture à la spiritualité, et puis les gens qui ne sont pas du tout là-dedans et… Et du coup, qu’est-ce qui… Voilà, donc toi t’es convaincue, mais justement, les Moldus – je ne le dis pas de manière péjorative, hein, que ce soit bien clair, mais juste… — voilà, pour… que les Moldus, eux, trouveraient comme une folie.

[0:33:26.4] Agathe : Ben, de dire que je suis… que je reçois des messages d’une Conscience supérieure, par exemple.

Laurianne : Oui.

Agathe : Que je reçois des messages et que je suis absolument convaincue que c’est pas mon mental parce que maintenant, avec la pratique, je le ressens très bien quand le mental… le mental veut intervenir. Je le sens, je le reconnais avec ses gros sabots, et puis voilà, je lui dis : « Ben pour le moment, t’es pas le bienvenu, mais je vais revenir plus tard. » Bon. Ça, c’est… c’est des choses qui ne peuvent pas se dire à n’importe qui! Quoi que… j’avoue, écoute, il y a vraiment beaucoup d’ouverture maintenant. Il faut quand même le souligner. Je suis en train de… de lire un livre du Dr Christophe Fauré qui est psychiatre et qui parle de la survie de la conscience après la mort, qui est maintenant un fait scientifiquement reconnu. C’est pas seulement une croyance.

[0:34:27.6 Chuintement au niveau du son]

[0:34:29.4] Et ça, de plus en plus, les gens s’ouvrent à tout ça. Donc, les Moldus, en fait…

[0:34:35.6] [On parle en même temps]

[0:34:39.4] Agathe : … ils vont bientôt se sentir isolés, tu vois, à leur tour!

[0:34:41.6] Laurianne : Oui, c’est ça. C’est qu’il va y avoir une inversion un peu, là, hein, qui va se faire c’est-à-dire que moi, je le vois aussi parce que c’est vrai que, bon, c’est pas pour parler de moi, là, mais c’est vrai que moi, je m’intéresse à tout ça depuis que je suis très petite, hein, comme toi. Et… et… et du coup, pendant longtemps je me suis sentie seule. Moi, j’ai commencé à enseigner le yoga, donc dans la spiritualité depuis l’âge de 20 ans et je peux voir l’évolution parce que je… je… Bon, le yoga, il y a des gens qui venaient qui étaient pas forcément branchés spiritualité, qui venaient surtout pour la question corporelle du yoga. Donc, je peux voir aussi l’évolution entre les gens qui venaient, justement, au début surtout parce que leur médecin leur avait dit : « Il faut que vous fassiez… Pour votre dos, il faut que vous fassiez du yoga. » Et puis au fur et à mesure où les années passaient, j’ai vu de plus en plus de gens arriver avec une véritable recherche, une véritable quête spirituelle.

[0:35:26.4] Et je peux voir aujourd’hui, et d’ailleurs toi qui parle de faire ton coming-out, tu vas voir aussi certainement… Moi, en tout cas, quand j’ai fait mon coming-out, j’ai été très, très surprise de l’accueil que… que j’ai eu c’est-à-dire je m’attendais à être un peu mise au banc, être un peu… C’est un peu les peurs qu’on a, hein, finalement, d’être un peu rejetée, qu’on soit vue comme une folle, pas normale, etc. Et en fait, c’est exactement l’inverse qui s’est passé c’est-à-dire qu’en faisant mon coming-out, eh bien, j’ai vu que ça libérait la parole de certaines personnes, et de… Et la plupart du temps, c’est hyper bien accueilli c’est-à-dire que quand je dis… quand je me présente et que je dis « Je suis médium », en fin de compte c’est de l’intérêt, de la curiosité [0:36:05.0 chuintement au niveau du son] et très rarement, très, très rarement, au pire, du désintérêt. Il n’y a jamais de moquerie, il n’y a jamais de… de rejet, il y a… J’ai pas vécu ça, en fait. Alors du moment où je l’ai assumé moi-même.

Agathe : Wow!

[0:36:20.2] Laurianne : Donc, c’est assez intéressant de voir qu’il y a cette évolution qui se fait et… et puis je pense qu’il y a aussi une évolution naturelle de la masse, on va dire, qui va vers plus de spiritualité. Donc, on… on voit la transformation. C’est une petite parenthèse… par rapport à… à tout ça.

[0:36:40.5] Est-ce qu’il y a une citation ou une maxime à laquelle tu penses souvent et qui t’aide dans ta vie?

[0:36:51.0] Agathe : Oui, justement, bon, il y en a de très profondes, mais ça serait difficile pour moi de les retrouver. Mais il y en a une qui m’habite ces jours-ci, que j’ai mise d’ailleurs sur… enfin, je ne sais plus quel support, là, c’est de Gabrielle Roth, une danseuse, chorégraphe américaine qui disait : « Si… euh… N’ayez pas peur de diffuser votre lumière intérieure. S’il y a des gens que ça dérange, dites-leur de porter des lunettes de soleil! » Voilà!

[0:37:24.0] Laurianne : J’adore! C’est génial! [Silence] C’est super! Tout est dit.

Agathe : Oui.

Laurianne : C’est super. Je ne la connaissais pas du tout.

Agathe : Gabrielle Roth.

[0:37:36.9] [On parle en même temps]

[Silence]

[0:37:53.3] Laurianne : D’accord. C’est très sympa comme citation. J’aime beaucoup. J’ai encore une question à te poser. Qu’est… Quel est le meilleur que t’aies pu entendre dans le domaine du développement personnel ou de la spiritualité? Quel… Pour toi, le meilleur conseil que t’aimerais aussi, du coup, ben, transmettre, quelque part, puisque…

[0:38:12.4] Agathe : Le meilleur conseil, je pense, qu’on m’a donné à quelques reprises venant de différentes personnes dans des formations ou des soins, c’était de… de répondre à mon libre-arbitre, de ne pas prendre au pied de la lettre tout ce qui m’est dit, tout ce qu’ils m’ont dit, de ne pas croire sans vérifier par moi-même, sans avoir mes propres expériences. Voilà. Tout est là, je pense.

[Silence]

[0:38:43.0] Laurianne : OK. Et du coup, quel est le pire conseil [rire] que t’aies entendu dans ce domaine-là?

[0:38:48.9] Agathe : Oh oh oh! Attends, là! Est-ce qu’il y a eu un pire conseil? [Silence] Ben, c’est sans doute les voix parfois qui disaient… des personnes qui me disaient ou que j’entendais dire : « Ah, écoute, là, le New Age, le Nouvel Âge, là, quelle foutaise! C’est des espèces d’illuminés qui croient en n’importe quoi! Puis il n’y a rien là. C’est… » Bon. Bah… Il y en a peut-être encore qui… qui pensent ainsi, mais il faut vérifier par soi-même, quoi!

[Silence]

[0:39:28.7] [On parle en même temps]

[0:39:36.8] Agathe : On a un appel intérieur et puis à un moment donné ou l’autre de notre vie, on est… disposé à y répondre et à explorer. Il faut écouter ça, quoi.

[0:39:51.2] Laurianne : Et du coup, ça… J’allais te poser une question, mais finalement tu y as un peu répondu, du coup. Quel est le conseil que toi, tu pourrais donner aux personnes, justement, qui ressentent cet appel?

[0:40:01.7] Agathe : De… D’explorer leur quête intérieure, là, dans des zones où elles ne se sentent pas nécessairement appelées ou qu’elles ne connaissent pas, ou… D’explorer! Explorer, écouter ces… ces intuitions, ces ressentis qui nous amènent, la bonne journée, au bon moment, à la bonne personne, à écouter ces besoins de… ben, cette quête qui peut-être ne s’a… ne s’achève jamais, mais d’écouter cet appel… d’une quête qui veut se manifester, qui cherche sa porte d’entrée.

[Silence] [0:40:43.9] Tu sais, tes formations… ont été vraiment bénéfiques pour moi parce que je dois dire, et c’est pas pour être gentille, mais ce qu’elles m’ont apporté, c’est aussi… [silence]… ç’a été possible parce que tu avais comme toutes les qualités de ce que je recherchais chez une formatrice. Comme je le disais un peu tout à l’heure, je l’ai abordé, mais l’accueil, c’est important, l’écoute vraiment sincère, la bienveillance, la qualité de la formation… Je n’ai jamais rencontré une formatrice aussi claire, aussi présente et je vais te dire – ça semble être un détail – mais qui s’exprime aussi bien, qui fait des phrases complètes, qui n’hésite pas à tous les quatre, cinq mots. Parce que souvent, il y a des gens qui… ils ne savent pas faire des phrases complètes et s’exprimer bien, et… et on décroche, quoi! Moi, en tout cas, je décrocherais. Mais toi, c’est… à tous les niveaux, j’ai… j’ai été complètement rencontrée à tous les niveaux. Ta bienveillance, ton accueil, ton écoute, le soin que tu prends quand tu t’adresses à chaque personne… Quand on te pose des questions, la réponse est toujours là, claire. Tu es disponible. Au cœur de la formation que j’ai suivie avec toi, les deux, même, tu étais toujours pas mal disponible. Si on avait une question on pouvait communiquer avec toi. Et ça, ma foi, toutes ces qualités-là réunies en même temps dans la même personne, la même formation, pour moi, c’est… je n’ai pas rencontré ça ailleurs, je dois dire.

[0:42:26.3] Bon, c’est pas pour convaincre personne, là, je n’ai rien à vendre! Tu ne me donnes pas de profit à tes cours, mais bon, je trouve que c’est un bel endroit pour le dire parce que je suis… je suis… je suis très reconnaissante d’avoir cheminé avec toi. Ça m’apporte…

[0:42:43.1] Laurianne : Tu me touches beaucoup, Agathe!

[0:42:45.6] Agathe : Ça m’apporte et je sens que ça va continuer de m’apporter encore beaucoup. [Silence] Alors… merci à toi!

[0:42:53.9] Laurianne : Merci beaucoup. Ça me touche! Je… Ça ne se voit pas parce que là, on est… on est en audio, mais voilà. Ça me touche, j’ai les larmes aux yeux!

[0:43:01.2] [On parle en même temps]

Agathe : Je te vois et je le crois!

Laurianne : Oui, toi, tu me vois. [Rire] Ça me touche beaucoup. Je te remercie parce que oui, c’est ce que je dis, hein, moi, c’est ma mission de vie. Donc, je me sens complètement alignée quand je transmets, quand j’enseigne, quand je partage. Et ça me touche beaucoup aussi de… de voir… l’autorisation, en fait, que ça vous permet à tous qui me faisaient confiance, qui me faites confiance. C’est comme une autorisation à briller, justement. On parlait de lumière tout à l’heure et c’est un peu… Ma mission d’âme, c’est ça, c’est de… de… d’encourager chacun à rayonner sa lumière. Et voilà. Et je… je sens que c’est ce qui s’est passé pour toi. Ç’a été comme une autorisation à rayonner pleinement. Pour moi, j’ai envie de dire : mission accomplie. Donc, je suis… je suis très touchée. Tes mots me touchent énormément.

[0:43:55.4] Je prends une grande inspir/soupir maintenant pour… [Rire] Voilà, on laisse traverser l’émotion!

Agathe : J’ajouterais quelque chose.

Laurianne : Oui. Oui.

[0:44:06.2] Agathe : J’ajouterais qu’avec toi, on ne sent pas du tout, du tout, du tout, du tout aucune pression de croire en quoi que ce soit. C’est un grand respect de… de… de… du cheminement de chacun, chacune. Voilà, je voulais ajouter ça. C’est important, quand même.

 [0:44:26.3] [On parle en même temps]

[0:44:30.9] Laurianne : Oui, d’accueillir chacun là où il en est, en fait, et… et on peut tout à fait s’entendre et se comprendre sans forcément avoir exactement les mêmes croyances ou les mêmes perceptions des choses. Et on peut tout à fait avancer ensemble. Moi, j’aime… J’en parle beaucoup : pour moi, c’est de la coévolution d’ailleurs, hein… C’est on… on avance ensemble. C’est vraiment comme ça que je le vois.

 [0:44:54.9] Qu’est-ce que tu pourrais maintenant… Alors, peut-être tu as autre chose à ajouter ou…

Agathe : Non, ça va.

[0:45:03.3] Laurianne : Du coup, j’ai… j’ai une question à… à te poser, une dernière question, j’ai envie de dire : qu’est-ce que tu pourrais proposer à nos auditeurs, qui sont en quête de sens, qui pourrait les aider à identifier leur identité en tant que personne ayant des potentiels intuitifs?

[0:45:22.1] Agathe : Oh la la! [Silence] Bien, d’emblée il me vient ce que j’ai fait en me préparant à cette entrevue. Spontanément, à un moment donné — et c’est comme un exercice que je propose aux gens – spontanément j’ai fait une liste de tous les moments marquants dans ma vie. Et là, je ne parle pas de récit de vie, je parle pas de regard sur sa vie en général. Je parle d’une liste d’événements marquants au niveau de… d’une quête spirituelle, par exemple. (Pas par exemple, mais vraiment!)

[0:45:57.9] Ça peut être des livres qu’on a lus, les signes, les synchronicités, des enseignements reçus en rêves. Tiens, ça, je n’en ai pas parlé, mais ça m’est arrivé au moins à deux reprises. Des instants bouleversants, inspirants particulièrement, des personnes qui nous ont marqué. Toutes les expériences, même parfois un spectacle : on peut avoir une impression d’une… quelque chose qui… [Silence] qui s’éveille profondément en nous pendant un spectacle. Alors de faire une liste de tout ça.

[0:46:34.2] C’est un peu comme quand on était enfant, on avait un jeu dans les cahiers à colorier. Il y avait des numéros avec des points et puis on apprenait à réciter les chiffres dans le bon ordre. Alors il fallait relier les points en allant d’un chiffre à l’autre et au bout du compte, on avait comme une révélation parce qu’il y avait vraiment, clairement un dessin, un objet concret qui était dessiné. 

[0:46:57.4] Donc, c’est un peu ça, c’est de faire un parcours, une liste de tous ces petits éléments qui n’ont l’air de rien : un stage ici, une recherche là, ce livre-là, cette citation, ce film, ce rêve particulier, l’expérience de, par exemple l’arrivée de l’ours dans un stage comme j’avais fait… Et puis au bout du compte, quand on regarde cette liste-là, on a vraiment une révélation de voir tout ça en même temps, sur une seule feuille, on voit qu’il y a eu une constante au long de notre vie, quoi. Il y a eu… C’est pas anodin, là. Il y a quelque chose qui s’est mis en place peu à peu.

[0:47:35.8] Et moi, ça m’a apporté beaucoup de… d’assurance, de confiance en moi parce que de voir que ce parcours-là est concret, qu’il y a eu cette recherche-là sur toutes ces années, et qu’il y avait des réponses, comme des petites percées ici et là, des percées d’éveil, que c’était constant, que ça se produisait tout au long de sa vie, de ma vie, de votre vie quand vous allez faire l’exercice, c’est… ça aide à… à le voir, quoi, à le voir concrètement. Avoir confiance que cette… cette quête-là est vraiment concrète et que ça essayait de se… de se matérialiser, de s’exprimer. Donc, ça donne beaucoup de confiance en soi. De foi en notre expérience. Et ça aide à assumer qui on est. [Silence] Voilà, c’est amusant à faire, en plus!

[0:48:29.8] Laurianne : Oui. Puis ce qui me vient, c’était comme si ça donne du sens à toutes nos expériences qui peuvent paraître parfois sporadiques, un peu comme isolées, comme… Et finalement, ce que tu proposes, je pense que ça aide vraiment à comprendre finalement qu’il y avait déjà une direction, il y avait déjà un sens. Et… et que finalement, on s’en rend compte en prenant, justement, le recul que ton exercice permet, en fait.

[Silence]

Agathe : C’est tout à fait ça. Oui. Vraiment.

[Silence]

[0:49:01.7] Laurianne : Super! Oui, c’est très intéressant. Ça me paraît être vraiment un exercice… Ben, j’espère vraiment que… ben, que nos auditeurs vont vraiment l’appliquer, le… le pratiquer parce que je trouve que ça permet cette prise de recul et puis de voir que tout a du sens, en fait, qu’il n’y a pas de hasard vraiment, que… que tout se rejoint, un peu comme… L’image qui me vient aussi, c’est comme si on avait des pièces de puzzle éparpillées et puis d’un coup, on a [Inaudible 0:49:28.2] se construit tranquillement, quoi.

Agathe : Exact. Oui, tout à fait.

[Silence]

[0:49:35.1] Laurianne : Merci beaucoup! Merci beaucoup, Agathe, pour ce partage. Est-ce qu’il y a autre chose que tu voudrais ajouter avant qu’on se dise au revoir?

[Silence]

[0:49:44.6] Agathe : Eh bien, je… j’espère que cette entrevue va donner une envie, un élan à des gens qui hésitent encore à explorer les univers qui les appellent. Il faut répondre à l’appel avant qu’il soit trop tard! [Rire] Eh bien, moi, je te… je te remercie aussi, Laurianne, de m’avoir donné la possibilité d’exprimer ce cheminement-là et je souhaite de belles suites à ces formations et aux parcours des gens… qui vont te suivre.

[Silence]

[0:50:19.4] Laurianne : Merci. Merci. Merci beaucoup, Agathe. Mille mercis, c’était vraiment un plaisir de… de t’avoir avec moi aujourd’hui.

[0:50:25.5] J’ai envie de… de… d’ajouter que, voilà, Agathe, comme elle vous l’a exprimé pendant ce… cet épisode, propose des accompagnements. Et donc, si vous souhaitez bénéficier de l’accompagnement d’Agathe, elle propose ses services, que ce soit en visioconférence ou en présentiel, et vous allez sentir la belle personne que… qu’Agathe est, et donc vous pouvez retrouver toutes les informations sur ses services sur la page perceptions-intuitives.com.

De toute façon je vais remettre aussi l’adresse du site d’Agathe en-dessous du… du podcast et donc vous pourrez tout à fait le retrouver à cet endroit-là.

[0:51:28.8] Et si, comme Agathe, vous souhaitez vous aussi développer, renforcer vos capacités psychiques et médiumniques, que ce soit pour vous-même, pour votre propre développement ou que ce soit pour aider les autres qui viennent à vous, que ce soit pour votre vie ou pour amener plus de richesse, plus de lumière et un meilleur épanouissement dans la vie des… des gens qui viennent à vous, je vous invite à consulter les formations que je propose, donc sur mon site internet lauriannefelicite.com.

[0:52:05.7] Encore mille mercis, Agathe. Vraiment c’était un plaisir. Je te souhaite une très belle continuation sur ton parcours et je sais que de toute façon, on va se revoir très bientôt. Donc voilà, je… je… j’ai hâte de continuer cette coévolution avec toi.

[0:52:25.0] [On parle en même temps]

Agathe : Oui, moi aussi. Au revoir!

Laurianne : Au revoir. Et au revoir à… à… à tous les auditeurs, à toutes les personnes qui… qui nous ont écouté. Je vous remercie beaucoup de votre attention et je vous dis à très, très bientôt! Au revoir!

[0:52:46.0 Fin de l’entrevue]

Ceci était un épisode de la magie de l’âme.

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