Laurianne Félicité

23_Comment apprivoiser ses émotions avec Aurélie Allain (entrevue)

Peur, joie, dégoût, tristesse, colère, surprise… Parfois elles nous gouvernent et nous débordent. Parfois nous les refoulons ou tentons de les faire taire. Agréables ou désagréables une chose est certaine c’est que nous y sommes tous soumis sans aucune exception: les émotions! Dans ce nouvel épisode de La Magie de l’Âme, Aurélie Allain, spécialiste des émotions, va nous aider à mieux les comprendre. Un précieux épisode au cours duquel Aurélie nous transmet des outils très concrets et facilement applicables pour pouvoir mieux apprivoiser nos émotions.

Je te promets que cet épisode vaut le détour! Alors, assieds-toi confortablement, prends trois grandes respirations et laisse-toi guider par Aurélie qui t’emmène à la découverte de tes émotions.

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Comment apprivoiser ses émotions ?

Comment apprivoiser ses émotions avec Aurélie Allain?

Bonjour,

je suis Laurianne Félicité, médium et facilitatrice de connexion profonde à soi-même, aux autres et aux mondes spirituels.

À travers les épisodes de ce podcast, je t’invite à un voyage énergétique et spirituel pour te reconnecter à la magie de ton âme et à ta puissance de manifestations.

INTERVIEW D’AURELIE ALLAIN

LAURIANNE FELICITE :

Aujourd’hui je vous présente Aurélie ALLAIN, invitée pour nous parler d’un sujet qui nous concerne tous : LES EMOTIONS.

Spécialiste du sujet, elle va partager avec nous un outil pour nous apprendre à mieux gérer nos émotions.

 Aurélie est initialement éducatrice de formation et a œuvré 22 ans sur le terrain social en compagnie de familles en grande souffrance. Au cours de son parcours, elle a très vite compris qu’elle devait apprendre à être au clair avec  ses propres émotions afin de ne pas faire d’amalgame entre ce qui lui appartient et ce qui appartient aux personnes rencontrées. Se mettre à l’écoute de ses émotions a été également le moyen qu’elle a trouvé pour se préserver d’un éventuel épuisement professionnel.

Elle a suivi des formations en communication non violente et effectué un travail de recherche neuro-scientifique sur cette thématique.

Nous sommes tous sujets à avoir du mal à gérer nos émotions,  les accueillir.

 Ce que j’aimerais Aurélie c’est que tu nous expliques un peu ton parcours et ce qui t’a amené à t’intéresser au domaine des émotions. Tu as également plein d’astuces utiles que tu vas pouvoir nous transmettre.

AURELIE ALLAIN : C’est toujours un plaisir de parler de la thématique des émotions qui nous concerne tous. J’ai commencé assez  tôt à travailler avec un public qui réveille des émotions : des personnes incarcérées,  des adolescents délinquants, des personnes en soins palliatifs. J’ai été confrontée à des milieux professionnels qui venaient agiter mes émotions mais aussi j’observais des personnes en grande souffrance avec des émotions exacerbées. Donc, assez rapidement, j’ai compris qu’il fallait que je me préserve des émotions des autres. J’avais beaucoup d’empathie, peut être beaucoup trop au départ et je pensais que cette compétence n’était pas sans conséquence car si on ne fait pas de frontière  franche entre ce qui nous appartient et ce qui appartient à l’autre, on peut se perdre dans les méandres de la souffrance des autres.  Très rapidement j’ai voulu comprendre ce qu’on ressentait, est-ce que c’était utile, est-ce qu’on pouvait réguler ou être passif par rapport à ce qui se passait pour nous.

 De fil en aiguille, j’ai fait des formations pour comprendre le fonctionnement des émotions. La formation en Communication Non Violente (CNV) de Marshal Rosenberg  m’a donné des clés ainsi que la formation en neurosciences qui m’a permis de comprendre ce qui se passait dans l’organisme pendant une émotion.  Ce que j’ai compris, c’est qu’une émotion est une Mise en Mouvement  ( en latin ex-movere = un mouvement vers, hors de) du corps afin de garantir sa survie donc l’émotion est utile. Si on n’avait pas d’émotion on serait en danger.  Elle nous sert aussi à communiquer avec les autres. Cette émotion va prendre différentes couleurs en fonction des situations qu’on va rencontrer.  On voit d’ailleurs que d’un point de vue physiologique, l’afflux du sang dans le corps ne se fait pas de la même façon en fonction des différentes émotions. Si  je ressens de la colère,  je vais avoir un afflux sanguin plus important dans les mains alors que si je ressens de la peur, l’afflux sanguin va se diriger vers les muscles qui commandent le mouvement. Quand je suis triste, je vais avoir une perte ou ralentissement du flux sanguin, ce qui va générer  une perte d’énergie chez moi donc un mouvement de repli. En fonction de ce que je vais ressentir, mon corps va réagir d’une manière différente. On voit d’ailleurs que quand on est joyeux, on va plutôt vers l’avant, on a envie de partager. Quand on est triste on se replie sur soi. Quand on a peur on est dans un mouvement de recul. Quand on est en colère, on repousse, pour défendre son territoire. C’était donc important pour moi de comprendre ces mises en mouvement. L’émotion est aussi une expression faciale. C’est la manière dont on va l’interpréter ou la manière dont notre éducation, notre culture va colorer ces émotions qui va faire qu’on va les traduire de manières différentes puisque dans certains pays, c’est mis en avant d’exprimer ses émotions, dans d’autres c’est plutôt mieux de les contenir. En fonction de notre culture, c’est encouragé ou à l’inverse, réprimé, mais l’expression faciale est universelle.

J’ai aussi compris grâce à M. Rosenberg que l’émotion est un MESSAGE. En CNV on apprend que tous les êtres humains ont tous les mêmes besoins à satisfaire pour se sentir bien donc lorsque l’on ressent une émotion désagréable, c’est qu’un de nos besoin  n’est pas satisfait.

Exemple de l’accompagnement d’un enfant qui n’avait pas revu son cousin depuis très longtemps. Il a enfin pu passer le w-end avec son cousin et lorsque sa maman revient le chercher en fin de w-end, il est très triste de quitter ce cousin en sachant qu’il ne le reverra pas avant de longues années. Il se met à pleurer de manière excessive et la maman n’arrive pas à le consoler. Quand je les rencontre sa maman est agacée par cet enfant qui n’arrive pas  à contenir sa tristesse. J’essaye de voir avec l’enfant ce qui se passe pour lui en utilisant la « ROUE DES EMOTIONS » qu’on peut retrouver sur l’ »Autrement Dit ». Roue basée sur la théorie de la Communication Non Violente. Un quadrant de cette roue s’intéresse au sensoriel, un quadrant  s’intéresse à l’émotion, un quadrant  s’intéresse aux besoins.

Je demande à l’enfant  en utilisant cette roue « comment tu sentais au moment de l’évènement ?». Pour les enfants, la petite roue s’associe à la METEO EXTERIEURE, symbole très représentatif de l’émotion que l’on peut comparer à une météo changeante et impermanente. A l’intérieur de la météo de mon cœur, c’est la même chose. Moi, Aurélie,  je suis actuellement ensolleillée de faire cette interview mais si dans 15 mn je reçois un SMS avec une mauvaise nouvelle qui concerne mes enfants, peut être que ma météo intérieure va prendre des nuages ou de la pluie. C’est rassurant de savoir que cette météo change tout le temps, qu’elle est impermanente. On sait donc que, quand on est dans la tempête, à un moment donné on retrouvera le soleil et l’apaisement.  Ce sont les changements impermanents qui nous permettent de tenir, d’observer ce qui se passe quand ça ne va pas pour nous.

En tout cas l’enfant de notre exemple peut repérer que ce w-end là il a eu « le gros nuage de pluie ». Je lui demande ce que représente pour lui l’émotion de ce nuage de pluie ? Dans l’émotion il y a plusieurs intensités. On parle de la tristesse mais entre le désarroi et la petite tristesse il y a une différence. Là l’enfant se disait « déchiré ». Il a senti le déchirement dans son cœur et dans son corps.

De quoi avais-tu besoin pour te sentir moins déchiré ? L’enfant choisit le besoin « d’être compris ». Il avait simplement besoin que sa maman comprenne que c’était compliqué pour lui de se séparer d’un cousin qu’il n’allait pas revoir avant longtemps.

On en a reparlé avec sa maman qui m’a dit « Il n’avait qu’à me le dire » sauf que ce n’est pas si simple de faire ce chemin entre l’émotion que je ressens, le besoin et l’expression de son besoin. Même adulte ce n’est pas évident de faire ce chemin si on n’a pas appris à le faire, encore moins pour un enfant qui est en permanence dans le sensoriel.

LAURIANNE FELICITE : Comment peut-on apprendre à faire ce cheminement intéressant et pertinent ? Pourrais-tu nous donner des astuces pour nous adultes qui n’avons pas été éduqués pour ce cheminement.

AURELIE ALLAIN :

La première étape serait d’apprendre à écouter ses sens, muscler notre attention pour s’écouter soi. On n’a pas été habitués à écouter les sensations de notre corps. Quand on est enfant et qu’on se plaint pour un petit bobo on nous apprend à ne pas nous écouter. La 1ère étape serait de développer votre attention sur votre écoute corporelle. Avec les personnes que j’accompagne où il est compliqué de s’écouter surtout si on a vécu un traumatisme, muscler son attention par exemple sur la musique, sur des choses extérieures à nous afin de développer son attention focalisée sur une seule chose, les sensations du corps pendant une douche par exemple ou aller dans un parc et focaliser son attention sur les bruits extérieurs, les oiseaux qui chantent etc.. plus on s’entraine  avec cette attention focalisée, plus on va aller se recentrer sur nous, sur le toucher, ce qu’on observe, ce qu’on sent, ce qu’on goute. Certains sens sont plus développés que d’autres aussi, il faut utiliser une stratégie qui nous convienne. Si je suis à l’aise avec des odeurs agréables et que ça amène des conforts intérieurs, je vais essayer de développer d’avantage cet odorat.

Pour cela, la méditation de pleine conscience que je pratique quotidiennement depuis 10 ans m’a aidé. Cela demande un entraînement comme par exemple écouter les battements de son cœur, les respirations. Au départ prendre juste 1 mn pour le faire puis passer à 2 mn, 3 mn etc… Mon autre pratique c’est celle que j’ai développé avec toi Lauriane lors de la formation Intuitif Process, qui m’a permis de développer ce muscle de l’ » attention focalisée ».

Pour les enfants j’ai utilisé des boules à paillettes, que je fabriquais. A l’intérieur je collais un personnage que l’enfant choisissait ou sa photo pour qu’il puisse la voir de l’extérieur afin qu’il comprenne que le petit personnage présentait ses forces et ses ressources. Je lui disais qu’il était  un enfant unique que j’avais la chance de rencontrer et qu’il  n’y en avait pas deux comme lui et qu’il avait comme les autres beaucoup de force et de ressources pourtant, lorsque les paillettes sont agitées, lorsque les émotions vont dans tous les sens, alors il n’a plus accès à ses forces et ses ressources. Lorsqu’on a peur, ou en colère on n’est pas dans une posture idéale pour pouvoir utiliser nos forces et nos ressources.

L’objectif est donc de porter attention sur les paillettes qui se posent au fond du  pot et d’attendre que toutes les paillettes se soient déposées . Une fois que cela est fait, en général,  l’enfant s’apaise. Le fait de voir la représentation de son monde intérieur via le symbole de cette boule à paillettes, vient apaiser l’enfant.

Une fois que l’enfant prend l’habitude de se calmer ainsi je passais au sablier de 2 mn ou 3 mn pour qu’il  puisse constater de lui-même la progression qu’il fait sur son attention. Alors plus l’enfant porte l’attention à ce moment-là, plus il arrivera à porter son attention  à ce qui se passe dans son corps et où est-ce que ça se passe.

 Donc d’abord apprendre à muscler son attention focalisée à l’extérieur. Au départ , si c’est trop compliqué,  se concentrer sur sa respiration, puis ensuite sur  les sens (qu’est-ce que je ressens ?), sur notre respiration et une fois qu’on arrive à gérer ça, classifier ce qui est agréable ou désagréable pour nous.

C’est-à-dire, je vis une situation je ressens telle sensation dans mon corps, est ce qu’elle est agréable ou désagréable ? Quelle est l’émotion associée ? Est-elle petite, moyenne, forte ? quelle est son intensité ? De quoi aurais-je besoin pour qu’elle soit moins intense ? L’idéal serait d’établir une liste de besoins par rapport à telle ou telle situation.

C’est cela, commencer à APPRIVOISER ses émotions.

LAURIANNE FELICITE : on aurait tendance à rejeter les émotions jugées comme négatives alors que finalement elles sont d’excellents indicateurs pour exprimer un besoin non comblé.

Une fois le besoin identifié, qu’en-fait-on ?

AURELIE ALLAIN en général le fait d’identifier le besoin permet déjà de baisser l’intensité de l’émotion. Parfois on a aussi besoin de faire une demande à quelqu’un mais souvent quand on prend conscience de notre besoin, ça vient automatiquement apaiser l’intensité de notre ressenti. Je parle d’émotions « agréables » ou « désagréables » puisque en fonction des personnes elles pourront être ressenties différemment.

Pour les enfants entre 7 et 10 ans la peur de la mort est assez présente. Alors je dis aux enfants « ça me rassure que tu aies peur de la mort, car sans cela tu ne ferais pas attention à ce que tu fais dans ta vie, traverser la route, descendre les escaliers . Cette peur engendre un comportement différent chez  toi . Avoir la boule au ventre n’est pas agréable, mais c’est « nécessaire ».  Comprends que  cette peur est là pour t’aider. »

Il ne faut pas être bloqué ou submergé par ses peurs. Si tel est le cas, alors il faut décortiquer, personnifier ses peurs, via sculpture ou dessin pourquoi pas. La colère par exemple, une fois qu’elle est reconnue, acceptée peut être vu comme une aide à comprendre des messages refoulés jusque là.

Une émotion peut être associée à une boule de neige qui roule sur la pente d’une montagne. Si le message n’est pas entendu, cette boule de neige va grossir. L’émotion envoie un message qui s’il n’est pas entendu, va amplifier et renforcer cette émotion et du coup, amplifier les ressentis dans notre corps jusqu’à s’exprimer à travers des maladies (mal-a-dits). L’émotion a voulu dire mais elle n’a pas été entendue. Bon nombre de maladies sont dues à des inflammations : émotions fortes ayant déclenché un mécanisme de stress provoquant la sécrétion continue et en grande quantité  du cortisol qui a des impacts très néfastes sur la physiologie de notre organisme. (diminution du système immunitaire, risques cardio-vasculaires ou  maladies psychiques)

L’écoute de nos sens permet de ressentir des émotions qui deviennent d’une variabilité régulière qu’il est plus facile pour nous de réguler. Dès que je ressens une émotion, l’objectif est de l’ACCUEILLIR en lui faisant de la place. Pour cela il faut RESPIRER .

Avec les enfants notamment, j’utilise  la technique de la respiration avec la main. Voici : on utilise la main gauche et avec l’index de la main droite, on monte sur un versant du pouce gauche en inspirant et on descend sur l’autre versant en expirant et on continue, on inspire sur l’index etc… quand on fait cela 5 fois, cela permet au corps de déclencher l’oxygénation et les hormones de l’apaisement. Cela serait idéal de pratiquer par exemple au moment du coucher de l’enfant. On apprend à apprivoiser ses émotions quand il fait beau et pas pendant qu’on est en pleine tempête.

LAURIANNE  FELICITE : pendant que tu nous expliquais cela, Aurélie, j’ai pratiqué ce petit exercice et je le trouve formidable de détente grâce aussi au toucher.

AURELIE ALLAIN : Le toucher permet en effet de nous déconnecter du mécanisme de nos pensées. Tels les exercices de Cohérence cardiaque (voir youtube).  Commencez cet exercice 1 x par jour jusqu’à  vous sentir à l’aise puis passer à 3x par jour et vous constaterez des effets réels sur le stress, le sommeil etc… cela demande de la volonté mais je pense que cela vaut la peine pour finir par se sentir mieux tout au long de sa journée.

Les pensées viennent renforcer nos émotions. La manière dont on perçoit les choses génère des émotions. Par exemple, je suis dans une soirée et on me présente un jeune homme qui ne me  regarde pas dans les yeux mais sur le côté.  Je peux alors me dire : cette personne est hyper-timide et cela génère chez moi de l’empathie, ou de la colère,  ce n’est pas respectueux pour moi. La façon  dont j’interprète le comportement de cette personne va faire que les émotions ressenties vont être différentes. Il peut être intéressant de partager cela avec d’autres personnes pour avoir leur retour de ressentis et redéfinir nos schémas d’interprétation. Il faut aussi apprendre à s’observer et voir comment nos pensées interviennent chez nous. Ex je suis seule chez moi la nuit et je suis plutôt anxieuse, je vais m’apercevoir que mes pensées vont m’entraîner vers un voleur, la peur d’être tuée etc… les pensées s’amusent à imaginer le pire. Si on sait qu’on fonctionne comme ça on peut les faire taire et ne pas se « laisser avoir » par elle. On a le choix entre se laisser accrocher ou bien les observer et les laisser filer. Il faut apprendre à s’observer. Comprendre comment j’ai l’habitude de fonctionner me permet de comprendre  de quelle façon je vais contrer mes schémas habituels pour mettre en place de nouvelles stratégies  et ainsi vivre des émotions moins intenses.

LAURIANNE FELICITE :  il est vrai que j’ai entendu que l’émotion ne dure que quelques secondes et qu’après ce sont nos pensées qui alimentent ces émotions. Après la réponse émotionnelle, c’est notre mental qui ressasse et on entretient cela. Que peut-on faire pour éviter cela ?

AURELIE ALLAIN  : une émotion correspond à une réaction physiologique et physique. A force de ressasser et d’entretenir l’émotion, elle se transforme en « sentiment » et on les confond parfois. Que faire ? Il s’agit alors de déconstruire et repérer quand  cela arrive. Est-ce que c’est régulier ? Lié à des situations identiques ? Repérer les situations qui viennent régulièrement nous mettre à mal, les comprendre et mettre en place de nouvelles stratégies pour réguler nos émotions. Plus nous allons apprendre à le faire plus nos enfants seront en capacité de le faire car ils apprennent par imitation. En nous regardant, ils apprennent à faire. Faire du sport, marcher en pleine nature nous permettent d’évacuer nos émotions afin d’éviter qu’elles s’accumulent au risque d’exploser.

 Apprendre ce qui nous fait du bien permet l’éducation émotionnelle de nos enfants.

Les outils que vous pouvez utiliser tous les jours sont par exemple une échelle qui va de 0 à 10. A 0 tout va mal dans notre vie,  à 10 tout va extrêmement bien dans notre vie. Evidemment nous sommes rarement situés dans ces deux extrêmes mais naviguons plutôt entre 1 et 9. En fonction de ce que vous faites. Est-ce  que cela est confortable ou pas ? A combien vous situez-vous aujourd’hui ? De quoi auriez-vous besoin pour passer à un indice supplémentaire ?

L’idée n’est pas de passer à 10 mais chercher les éléments qui permettent d’augmenter juste un peu notre « score ». L’essentiel est de rester centré sur le besoin de son corps, de rester à sa totale écoute en permanence. L’objectif serait de rester toute la journée à l’écoute de cette échelle afin de se recentrer le plus souvent possible dans sa journée. Plus on s’entraîne plus cela devient automatique. Plus on apprend à se connaître plus on mettra en place des stratégies personnelles qui nous correspondent.

L’idée est aussi de nourrir la joie. Pour cela il faut aller à la recherche de tous les petits bonheurs, très furtifs dans notre journée qui nous remplissent. Il faut leur faire de la place pour qu’ils nous aident à remonter dans notre échelle du bien-être.

LAURIANNE FELICITE : Quel est le profil des personnes qui viennent te voir ?

AURELIE ALLAIN : des personnes qui se sentent submergées par leurs émotions, ou bloquées dans leurs actions, vivant des périodes sensibles dans leur vie qui viennent déstabiliser leurs émotions. On avance pas à pas en fonction de là ou ils en sont. J’observe leur stade de compréhension pour adapter leur accompagnement émotionnel. A chacun son rythme en fonction de qu’on a vécu auparavant.

LAURIANNE FELICITE : est-ce un accompagnement individuel ou collectif ?

AURELIE  ALLAIN : les deux, ainsi qu’un accompagnement des professionnels pour lutter contre le burn-out ou l’épuisement professionnel.

LAURIANNE FELICITE  :  vous pouvez retrouver toutes les informations sur Aurélie ALLAIN sur sa page FACEBOOK, son site internet, et sur le site LINKEDIN.

Merci beaucoup Aurélie pour toute la richesse que tu nous as transmis et ces outils que l’on va pouvoir appliquer dès maintenant.

Aujourd’hui, Aurélie a créé son entreprise pour aider les enfants, les adolescents et les adultes à devenir maître de leurs émotions en apprenant à les apprivoiser. Cet accompagnement peut se réaliser en séance individuelle ou collective. Aurélie crée également des formations sur ce sujet à destination des étudiants et des professionnels.

Vous pouvez retrouver les propositions d’Aurélie sur son site internet aurelieallain.com

Facebook : Aurélie Allain | Facebook

Linkedin : https://www.linkedin.com/in/aurélie-allain-99b36b239

Vous retrouverez bien entendu les contacts d’Aurélie dans la description de cet épisode n° 23 intitulé comment apprivoiser ses émotions.

Avant de nous quitter, je vous rappelle qu’il reste encore quelques places pour la formation Maîtriser les bases du tarot intuitif. Cette formation ludique et créative se déroule en live, en visioconférence et c’est le meilleur moyen d’apprendre à lire intuitivement et avec précision les 78 cartes du tarot (sans avoir à les mémoriser).

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Au cours de la formation Maîtriser les bases du tarot intuitif nous allons explorer les énergies des quatre suites, la numérologie et la symbolique du tarot. Nous verrons également comment les personnages, les symboles et les images interagissent entre eux pour créer une histoire en lien avec celle du consultant que vous apprendrez à raconter, à votre manière, afin d’effectuer des lectures de tarot puissantes, précises et utiles pour améliorer votre vie et celle des personnes qui viennent à vous.

Vous trouverez toutes les informations sur mon site www.lauriannefelicite.com

J’ai vraiment hâte de vous y retrouver. En attendant, je vous remercie chaleureusement pour votre écoute et je vous souhaite de passer une merveilleuse journée.

Ceci était un épisode de la magie de l’âme.

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À bientôt.

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